Une nouvelle forme de festival des arts dans l’espace public a été lancée ce 12 mai 2022 à Amadahome, un quartier périphérique de Lomé. C’est une horde de performeurs, de chevaliers, de percussionnistes, de danseurs, d’acrobates, de marionnettes géantes et d’échassiers qui ont drainé un public divers vers la Maison des jeunes qui a abrité lancement officiel.
« Arts et engagement citoyen des jeunes », tel est formulé le thème de la première édition du festival Rendez-Vous Chez Nous Togo en 2022. Et l’engagement s’est senti dans les propos de chaque acteur intervenant directement ou non dans l’organisation du festival.
Dans son discours introductif du directeur de la Maison des Jeunes de Lomé, Edem Kodjo Latevi n’a pas manqué d’exprimer sa joie de recevoir cet événement. Pour lui, Rendez-Vous Chez Nous est comme un phare dans la nuit. Il a par ailleurs manifesté le désir de la Maison des jeunes de se positionner pour accueillir toutes les formes d’expression artistique du Togo.
Quant à Gilbert Agbevide, directeur du festival organisée par l’Association KAdam-KAdam (fondée depuis 1996) et dont il est le président par ailleurs, ce 12 mai est l’aboutissement d’un rêve qui est né il y a 10 ans. Son équipe et lui travaillent ardemment pour intéresser les populations aux arts produits dans l’espace public.
Parmi les pays invités, le directeur de Rendez-Vous Chez Nous au Burkina dont la 13è édition sera célébrée en novembre prochain. Boniface Kagambega a marqué sa satisfaction de voir une mutualisation de ressources et compétences artistiques pour la tenue de l’événement au Togo. Il a assuré sa disponibilité à accompagner le festival naissant au Togo. Il en a été de même pour Bako Traoré, coordonnateur du même festival à Bamako.
Enfin, le chef traditionnel de Amadahomé a félicité tous les acteurs. L’autorité communautaire a exprimé le souhait que des natifs du quartier puissent intégrer le festival et que la tenue de Rendez-Vous Chez Nous participe au développement leur quartier.
La grande parade a été aussi un test réussi de l’engagement des jeunes dans la pratique de l’art. Cet engagement s’est mesuré tant par la mobilisation des compagnies présentes que part celle des spectateurs. La grande parade a suivi un itinéraire d’au moins 5km de piste piétonne.
Dzifa Amée Atifufu, envoyée spéciale à Lomé ©www.noocultures.info